Poursuivant un premier balayage géographique forcément très incomplet, l’on rencontre forcément le groupe des pays producteurs de pétrole d’Afrique centrale : l’or noir est source de richesses hors du commun, dont l’appropriation très inégalitaire est généralement défendue ou contestée par la violence, ou les détournements. La crise simultanée des rentes traditionnelles et de l’Etat post-colonial fait dégénérer ces luttes, d’autant plus que les compagnies extractrices préfèrent miser sur des dictatures militaro-claniques ou des " seigneurs de la guerre " que sur un processus peu prédictible de démocratisation. En ce bastion, Elf jouit d’un quasi-monopole. Sa stratégie, ses rivalités internes, le choix de ses " parrains " politiques et de ses intermédiaires locaux sont déterminants lorsqu’il s’agit de favoriser ou contrecarrer une dérive criminalisante : c’est très clair au Nigéria, qui ne sera pas examiné ici.
L’approche du nouveau PDG d’Elf, l’ancien Directeur du Trésor et très balladurien Philippe Jaffré, celle du manitou André Tarallo (entre réseaux Foccart et Pasqua), celle des trafiquants en tous genres, experts en recyclage de royalties, ne sont pas identiques - même si elles se recoupent, plus ou moins fréquemment. Mais l’on observe que les principaux réseaux d’origine politique, loin de calmer le jeu, optent pour le tripot. Brefs aperçus.
Les recettes pétrolières n’ont jamais été budgétisées pour, disait-on, " ne pas habituer les Camerounais à la facilité ". Elles ont donc largement gonflé les comptes offshore. Le Président Paul Biya garde la haute main sur la Société nationale des hydrocarbures qui contrôle toute la partie camerounaise de la chaîne pétrolière, sous le label " Confidentiel Défense " [1]. Cela simplifiait la vie à Elf. Côté français, l’ambassadeur Yvon Omnès assurait une interface remarquée avec le pouvoir politique local et l’entreprise pétrolière, alors nationalisée. Ferme soutien du régime de Paul Biya dans son évolution vers le " multipartisme administratif ", il " est devenu son conseiller privé une semaine après avoir pris sa retraite, avec une concession de bois pour survivre (d’après le bruit qui court au Cameroun) [2]". Il ne serait pas le seul dans le bois : Jean-Christophe Mitterrand est l’un des responsables de la Société forestière industrielle de la Doume, dont l’implantation camerounaise n’est pas sans " concessions " [3]. C’est l’ancien bras droit de JCM à l’Elysée, Gilles Vidal, qui a remplacé Yvon Omnès. Pierre Pasqua est également très présent.
Il y a un " mystère " dans le triangle Biya-Elf-Etat français : l’on comprend bien qu’un budget amputé de sa principale recette potentielle soit en faillite récurrente - comme la majeure partie de l’économie, aussi impudemment pillée ; pourtant, " on " décide très régulièrement en France, sous divers prétextes (l’" ajustement structurel ", la prévention d’une explosion sociale,... ) de combler le déficit budgétaire du Cameroun, ou de payer ses échéances envers la Banque mondiale. Ces dévoiements répétitifs de l’aide publique au développement n’ont que deux explications possibles : ou les décideurs ont perdu la tête, ou l’argent remis au loto camerounais n’est pas perdu pour tout le monde (le triangle se boucle à Genève, Luxembourg, ou dans les îles Caïman... [4]).
Notons au passage, et par pure coïncidence, que le Cameroun compte quelques gros brasseurs de liquidités. Les frères Feliciaggi, amis de Charles Pasqua, gèrent les casinos du pays [5]. Comme jadis au Rwanda, la bière coule à flots : à défaut d’un autre type de développement, les BGI (Brasseries et Glacières d’Indochine), détenues par le groupe Castel, sont la première entreprise privée du pays. Elles " continuent à faire de l’or sur le continent noir [6]". " Nous détenons 92% du marché des pays francophones pour la bière, mais aussi les soft-drinks ", reconnaît Pierre Castel. Cela suppose l’agrément des pouvoirs locaux. Mais, " s’il tutoie plusieurs chefs d’Etat africains, il ne fait pas de politique [7]".
Pendant ce temps, un Biya de plus en plus contesté croit pouvoir s’en sortir en affûtant les divisions ethniques. Et un vif ressentiment anti-français gagne la population, qui a bien vu le soutien inconditionnel de la Françafrique à la " famille " présidentielle.
Là encore, les chefs de clans sur lesquels la France parie successivement [8] ne se contentent pas de battre des records de cruauté [9] : ils jouent leur va-tout en exacerbant les rivalités ethniques. Dans un contexte explosif, la Conférence nationale tchadienne avait réussi à poser les bases d’une réconciliation inespérée entre populations du Nord et du Sud, toutes excédées par les exploits indéfinis des " seigneurs de la guerre ". Mais le pétrole (du Sud tchadien) a ses raisons que la population ne connaît pas.
" Le règlement du problème tchadien tient à la pression internationale mais dépend avant tout de la politique française. Comment la France a-t-elle pu recevoir le président Déby alors qu’il avait fait égorger 247 personnes à Goré (dans le Logone orientale) en février dernier ? La loi du silence ne pourra plus durer longtemps. L’année dernière, il y a eu un mouvement de révolte chez les coopérants français au Tchad. Ils ne pouvaient plus supporter de voir leur présence couvrir la situation du pays. Ils ont écrit une lettre ouverte à leur gouvernement, mais ont été expulsés avant même de pouvoir la signer. On a évidemment étouffé l’affaire [10]".
Après la mise au pas de la Conférence nationale et l’assassinat du principal concurrent d’Idriss Déby, Abbas Koty, " le Tchad normalisé est un Tchad écrasé et sans voix ", constate un connaisseur et ami de ce pays :
" Une fois encore, un pouvoir soutenu par la menace des armes fait peser son joug sur les forces démocratiques existantes [...]. Les seules ressources importantes, celles du pétrole découvert dans le sud, sont détournées au profit du président qui vient d’en vendre l’exploitation pour dix ans aux compagnies américaines. Où est passé l’argent ? La normalisation du Tchad renforce l’exploitation et le pillage. [...] Or, la France, en continuant à financer une partie du fonctionnement de ce pays comme elle vient encore de le décider après un voyage du ministre de la Coopération, prolonge la vie du régime, cache les réalités politiques et sociales et provoque une aggravation de la situation économique. [...] La politique française, qui veut surtout éviter les remous, prépare en fait des situations inextricables pour demain [11]".
Mais le propre des réseaux croisés n’est-il pas d’enserrer les populations assujetties dans des situations inextricables ?
On ne s’étendra guère sur le fonctionnement souvent extravagant de cet émirat d’Afrique centrale, l’une des cornes d’abondance de la Françafrique : Pierre Péan, entre autres, l’a divulgué [12] ; dans leur dernier livre, Antoine Glaser et Stephen Smith en rajoutent une louche [13]. Ils rappellent les 300 millions de FF volatilisés en Suisse, lors du projet mort-né d’usine de cellulose, et surtout les 30 milliards de FF du chemin de fer transgabonais : les commissions afférentes " ont fait la fortune autant de barons du régime gabonais que de leurs "amis" occidentaux, en particulier français [14]". Ils rappellent qu’en 1988 l’ancien directeur d’Elf-Corse, Toussaint Luciani, avait proposé l’installation d’un centre international de stockage de déchets radio-actifs, écarté finalement après l’intervention de quelques esprits malveillants. Ils signalent encore que ce pays - dont les habitants sont (en moyenne) 20 fois plus riches que les Malgaches -, a reçu de la France, pour la seule année 1987, 3 milliards de crédits bonifiés, garantis par la Coface. Tout cela sera, in fine, essentiellement réglé par le contribuable français (puisque l’émir débiteur organise son insolvabilité) : l’" aide " bon dos.
Elf, et André Tarallo, sont omniprésents dans l’économie et la politique gabonaises, comme dans le recyclage des pétrodollars : ceux d’Elf, bien sûr, mais ceux aussi du clan Bongo, et ceux de ses parrains politiques français - un éventail très oecuménique. Omar Bongo sait s’attacher leur protection : il multiplie la distribution de " valises à billets " en période pré-électorale. Comme par hasard, Libreville est alors très visitée par les candidats ou leurs émissaires - tel Patrick Balkany, pour le compte d’Edouard Balladur [15].
Sous l’impulsion de Philippe Jaffré et de son adjointe Geneviève Gomez, Elf a bien tenté d’assainir les relations avec la famille Bongo. Mais le président gabonais sait capter son monde, par toutes sortes de liens [16] : ainsi, la pure amitié entre son fils Ali et Jean-Christophe Mitterrand ; ainsi, la coopération électorale (réciproque ?) avec Charles Pasqua.
C’est que, malgré les richesses du pays (ou à cause de leur accaparement... ), malgré toute l’habileté de Bongo, son caïdat est violemment contesté. Lui aussi a dû faire face à des émeutes, à connotation anti-française ; lui aussi est tenté par la carte ethnique, misant sur une coalition anti-Fang (l’ethnie majoritaire). Charles Pasqua a donc envoyé ses experts du ministère de l’Intérieur aider Omar Bongo à " préparer " l’élection présidentielle de 1993. En mobilisant le ban et l’arrière-ban de la Françafrique, tout était paré pour un passage au " multipartisme Mbembe [17]" : la DGSE, Elf et l’ambassadeur Louis Dominici, avaient, dit-on à Paris [18], mis au point " un scénario de transition douce, en accord avec le père Mba Abessole ", le principal opposant au régime. Puis, " Bongo s’est affolé ". Au lieu d’attendre le second tour où on l’assurait de " gagner à plus de 60 %, quitte à manipuler un peu les chiffres [19]", le président gabonais s’est autoproclamé réélu dès le premier tour ruinant " toute illusion sur la démocratisation en Afrique ". Ce qui n’a pas empêché le Quai d’Orsay de qualifier la réélection d’Omar Bongo de " nouvelle étape importante du processus d’ouverture ".
Le clan de l’ex-Président et ex-marxiste Denis Sassou N’Guesso avait déjà fait très fort dans le pillage et la dilapidation des ressources congolaises : somptueux " éléphants blancs ", trafic d’armes avec l’Afrique du Sud [20] et de diamants avec le Zaïre [21]. Ses alliances avec Bongo et Mobutu, et ses nombreuses accointances parisiennes [22], l’ont d’ailleurs rendu quasi insubmersible, malgré son remplacement par Pascal Lissouba.
Le Congo est la base d’origine et le lieu de la première fortune des frères Feliciaggi - ces amis corses de Charles Pasqua et André Tarallo -, alors chefs d’entreprises. Leur seconde fortune s’est faite à partir de l’amitié intime et du conseil financier de Sassou N’Guesso [23], vers l’empire des jeux dits de hasard (casinos, loterie, PMU).
Le président Pascal Lissouba, après de premières relations houleuses avec la Françafrique, s’est assuré des " parrainages " tous azimuts : il s’est fait initier à Besançon dans une loge du Grand-Orient de France (GOF) ; il a pris pour conseillers financiers l’ancien Grand Maître du GOF, Jean-Pierre Prouteau, et Pierre Moussa, de la financière Pallas, proche de Jacques Chirac ; il est allé en pèlerinage à Colombey avec Jacques Foccart ; et " son ministre de l’Intérieur, Martin Mberri, est devenu le copain de son homologue français, Charles Pasqua 132".
Qu’un concentré françafricain veille ainsi sur les destinées du Congo n’empêche pas (favorise ?) l’exploitation des rivalités ethniques dans la course à la rente, et aux trafics - internes et externes. De même que Mobutu entretenait soigneusement le conflit angolais, source de nombreux profits (en particulier sur les livraisons d’armes), de même les deux frères Charles-Antoine et Jean da Costa, ministres de Pascal Lissouba, coordonnent l’entraînement de Congolais dans le camp de Loudima et leur engagement dans les rangs du FLEC (Front de libération de l’enclave du Cabinda) contre les forces armées angolaises. Ces troupes sont payées sur des fonds congolais dont les responsables reçoivent, en contrepartie, des diamants qui sont écoulés via Genève. Dans le même temps, Charles-Antoine négocie la privatisation du port de Pointe-Noire, et celle du Service national des eaux avec " un groupe français spécialisé... [24]".
Après les gros morceaux zaïrois, soudanais ou camerounais, les relations de la Françafrique avec la petite Guinée Equatoriale (350 000 habitants sur 28 000 km2) ressemblent plutôt à celle qu’entretiennent les financiers avec les paradis fiscaux : une caricature - révélatrice.
En Guinée équatoriale, pour d’obscurs motifs, la France a évincé l’Espagne - comme elle avait supplanté la Belgique au Rwanda. Jusqu’à son renversement en 1979, la dictature de Macias Nguema fut l’une des plus sanguinaires du continent - et la France fut la dernière à la soutenir. Depuis, le cauchemar perdure, comme le résume Ignacio Ramonet :
" [Nguema fut] remplacé par son neveu, le général Teodoro Obiang, toujours au pouvoir. Celui-ci considère la Guinée équatoriale comme sa propriété privée. Il en dispose à sa guise, s’appropriant les meilleures terres et prélevant une dîme sur l’exploitation pétrolière ".
" Il fait aussi régner la terreur, et plus de 100 000 habitants, sur les 350 000 que compte le pays, ont dû chercher refuge au Cameroun, au Gabon et au Nigéria [25]".
La prison la plus épouvantable, le bagne de Playa Negra, est située dans l’enceinte même du palais présidentiel... La torture y est appliquée systématiquement. On estime que dix pour cent des suppliciés en meurent [26]. Selon Amnesty International, " le groupe des hauts responsables gouvernementaux qui semblent contrôler l’appareil de sécurité assistent souvent aux séances de torture, voire y participent activement ". Ignacio Ramonet ajoute :
" [Les militants des partis d’opposition ont été] régulièrement passés à tabac par les redoutables ninjas, sortes de "tontons macoutes" dirigés par le propre frère du général Obiang. Ces ninjas sont formés, entraînés et équipés... par la France. Ce que M. Severo Moto, président du Parti du progrès, en exil, a dénoncé en reprochant à Paris de "participer à la formation d’escadrons de la mort au sein des forces de sécurité du général Obiang" et d’être plus intéressé par l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz que par l’aspiration à la liberté de ses concitoyens [27]".
Le 23 avril 1993, " notre ami " Obiang, chef d’" une sorte de clique familiale aussi martiale et sanguinaire qu’économiquement ruineuse [28]", a été chaleureusement accueilli à l’Elysée.
Quelques Français sont allés mettre en oeuvre une coopération civile de façade : ils ne s’en portent pas très bien. La journaliste Anne Crignon pourrait bien, en enquêtant sur leurs malheurs [29], toucher un point névralgique de la Françafrique, dénicher un jackpot exotique, moins aisément escamotable. Début 1993, un Français coopérant auprès du ministère du Plan est assassiné : il préparait un livre sur son expérience et parlait de " faire des révélations ". L’hôpital de Bata connaît d’étranges épidémies. 3,7 millions de francs ont été attribués à sa réfection, confiée à une filiale de Bouygues, la Colasesga - et 5 millions décidés pour une deuxième phase. Le peu qui a été réellement dépensé sur les lieux l’a été dans des conditions de gabegie scandaleuse. Le chirurgien coopérant Gérard Desgranges, qui s’en plaignait, meurt en août 1993 d’une crise cardiaque. Une autopsie du corps rapatrié, demandée par la famille, évoque " une intoxication médicamenteuse aiguë ".
Son successeur, Abdoulaye Keita, se plaint à son tour de l’état d’abandon où il trouve le pavillon de chirurgie. Victime de ce que le ministère de la Coopération appelle " une forme d’anxiété tropicale ", il rentre à Paris le 17 septembre. Des analyses révèlent la présence dans son organisme d’un cocktail de produits dérivés de la digitaline - qui conduirait lentement vers un arrêt cardiaque.
Après la mort de Gérard Desgranges, la mission française de Coopération à Malabo commande deux rapports, à des spécialistes des BTP et de l’équipement médical. Ils confirment de " graves dysfonctionnements " et le manque de professionnalisme des entreprises employées. Cela n’empêche pas le ministère de la Coopération de débloquer 21,4 millions supplémentaires : 5 millions pour la " gestion du pavillon " (de chirurgie), le solde pour les " frais annexes " - d’un hôpital qui ne fonctionne pas.
Les mésaventures de ces coopérants trop curieux finissent par susciter d’autres curiosités, fort déplaisantes. Pour la première fois, la Cour des comptes s’est décidée à opérer un contrôle financier des dépenses du Fonds d’aide et de coopération (FAC), à propos de ce charmant pays. Et le juge d’instruction de Carcassonne, chargé de l’un des assassinats demande une commission rogatoire internationale afin d’enquêter sur place. Le zèle ayant des limites, Alain Juppé met son veto.
C’est que Teodoro Obiang est un chouchou de la Françafrique. Son pays a été admis dans la zone Franc - ce qui permet d’en sortir de l’argent. Le pétrole s’extrait sans vagues. Il paraît qu’on y joue gros... Et la mafia locale, bien épaulée, défend la cagnotte sans précautions inutiles. Il faut donc protéger ce petit pays des méchants Américains, qui ont osé presser Obiang d’" accélèrer un peu sur le chemin de la démocratie [30]". Bongo a mis le holà !
[1] D’après Antoine Glaser, La roue de la fortune, in Histoires de développement, décembre 1993
[2] Jean-François Médard, in L’Afrique à Biarritz, op. cit..
[3] Cf. New Scientist du 29/01/94
[4] C’est l’occasion ou jamais d’évoquer la formule d’Antoine Glaser et Stephen Smith : " La France est un gros caïman dans les petits marigots africains. Rien ne lui échappe " (in L’Afrique sans Africains, Stock, 1994, p. 174)
[5] Ibidem, p. 92
[6] Ibidem, p. 171
[7] Sud-Ouest du 07/11/94
[8] L’insurrection d’Idriss Déby a été propulsée à Ndjaména par l’officier de la DGSE Paul Fontbonne
[9] Les tortures infligées aux prisonniers politiques, sous Hissène Habré, ont peu de précédents. Sous Idriss Déby, l’ATPDH (Association Tchadienne pour la Promotion des Droits de l’Homme) " recense entre avril 1993 et octobre 1994, 754 tués, 453 blessés et 85 disparus. Dans 90% des cas, il s’agit d’exactions ou de massacres commis par la Garde Présidentielle " : 100 morts par exemple lors d’une manifestation de prière le 8 août 1993 sur une place de N’Djaména (André Barthélémy, La lettre du mois d’Agir ensemble pour les Droits de l’Homme, 11/94)
[10] Enoch Djondang, de la Ligue tchadienne des droits de l’homme, in Vivre autrement de septembre 1993
[11] Pierre de Charentenay, Le Tchad normalisé, in La Croix du 22/01/94
[12] Affaires africaines, Fayard, 1983
[13] L’Afrique sans Africains, op. cit., p. 167-170
[14] Antoine Glaser, La roue de la fortune, in Histoires de développement, 12/93
[15] D’après Stephen Smith, in Libération du 10/11/94
[16] Il a même réussi récemment à prendre le contrôle de la Fondation Albert Schweitzer et de son célébrissime hôpital de Lambaréné : une riche promesse quand l’humanitaire monte en flèche à la bourse des valeurs
[17] Cf. p. 72-73
[18] Selon un scénario révélé par Stephen Smith, La miraculeuse réélection d’Omar Bongo, suite, in Libération du 18/12/93
[19] " A Bongoville où, sur 548 électeurs recensés, 1 410 ont voté, à 99,36 % pour Bongo. [...] Dans tout le Haut-Ogooué mais, aussi, dans d’autres circonscriptions de l’arrière-pays favorables à Omar Bongo, il y a eu deux ou trois fois plus d’électeurs que d’inscrits ". Ibidem.
[20] Cf. l’affaire des 50 missiles Mistral, où l’on a évoqué le réseau JCM. Stephen Smith et Antoine Glaser, Les réseaux africains de Jean-Christophe Mitterrand, in Libération du 06/07/90
[21] Via notamment le cousin Okemba, diplomate à Kinshasa. D’après Emmanuel Dungia, Mobutu et l’argent du Zaïre, L’Harmattan, 1993, p. 57
[22] Notamment maçonniques. Denis Sassou N’Guesso appartient à le Grande Loge de France. C’est en rentrant d’une rencontre avec lui en février 1987 que Michel Baroin, ancien Grand Maître du Grand Orient de France (GOF), est mort d’un accident d’avion assez suspect. D’après Antoine Glaser et Stephen Smith, L’Afrique sans Africains, op. cit., p. 128-129.
[23] Idem, p. 124-125
[24] D’après Congo : Les frères de la côte, in La Lettre du Continent du 22/12/94
[25] Ignacio Ramonet, Linceul de silence, in Le Monde diplomatique 01/94
[26] D’après Ignacio Ramonet, ibidem
[27] Ignacio Ramonet, Linceul de silence, in Le Monde diplomatique 01/94
[28] L’infernal trio de Malabo, in Neue Zürcher Zeitung (Zurich), cité par Courrier international du 22/12/94
[29] Guinée équatoriale : le pavillon des fantômes, in Le Nouvel Observateur, 20/10/94. Elle a développé cette enquête avec Denis Robert : Qui veut la mort des coopérants de Bata ?, in Libération du 02/12/94
[30] Antoine Glaser et Stephen Smith, L’Afrique sans Africains, op. cit., p. 215-216