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Filières : valises, vraie-fausse monnaie et casinos, or et diamants, pétrole et matières premières, armes et milices, drogues et narco-dollars

Publié le 6 novembre 1996

A ce stade, nous allons croiser un certain nombre d’informations dans une logique de filières - chacune de ces esquisses pouvant bien sûr être considérablement améliorée par des spécialistes.

VALISES, VRAIE-FAUSSE MONNAIE ET CASINOS

Même si la zone Franc présentait des avantages théoriques, même si elle a eu jadis des effets favorables, le CFA est devenu le canal privilégié d’une corruption et d’un "blanchiment" à grande échelle : sa convertibilité - bien que rendue moins accessible au commun des "porteurs de valises" - permet de transformer l’argent blanc en argent noir, et réciproquement, en passant par des terres où l’on entretient soigneusement le mythe de l’impossibilité comptable. Alors que l’étau se resserre en France sur les malversations d’argent public et les circuits de concussion, le transit par l’Afrique, augmenté de près de vingt milliards d’Aide publique au développement (APD) [1], demeure une tentation très forte. Pour nombre de politiques, c’est même devenu une drogue : "la première valise à billets CFA a le goût âcre de la première cigarette" [2]. Retour de Libreville, un "trésorier" du Front National en était encore tout ému...

Toute la Françafrique portait de telles valises. Certains vols vers la Suisse faisaient même figure de charters, d’un genre spécial. Ce va-et-vient matérialisait (si l’on peut dire en parlant de monnaie) toute une variété d’échanges politico-affairistes à deux, trois, quatre joueurs, ou davantage : écuries politiques françaises et familles présidentielles africaines, avec leurs clientèles, entreprises implantées dans les pays du "champ", intermédiaires et trafiquants [3]. La période précédant la dévaluation du franc CFA fut marquée par une hémorragie sans précédent de billets : un milliard de FF par mois. Le Trésor français a mis des obstacles à la convertibilité - mais les acteurs les plus importants ont accès à des moyens plus sophistiqués que le billet de banque, depuis le chèque de voyage jusqu’au virement.

Indépendamment du support, le problème est celui du degré de violence qui accompagne ces ponctions : c’est ce qui fait toute la différence entre l’ordinaire criminalité en col blanc, et le syndrome mafieux. Or les "Messieurs Afrique" sont solidaires de leurs alliés africains.

Toute l’Afrique centrale est inondée de faux CFA. L’initiateur probable, un Camerounais résidant à Libreville, lié à des personnalités politiques gabonaises, est devenu richissime. Arrêté à Douala, il avait été relâché "faute de preuves", malgré l’aveu détaillé du programme de faux-monnayage. Certains "protecteurs" ont jugé sans doute cette activité aussi bénigne que le soutirage ordinaire de fonds publics - d’où leur indulgence [4].

Au Zaïre, Mobutu a institué le vrai-faux-monnayage, en double ou triple exemplaire :

" En août, 40 tonnes de billets sont arrivées à bord d’un gros porteur saisi à l’aéroport de Kinshasa." À la suite d’un coup de fil courroucé d’une très haute personnalité", comme l’indique pudiquement un douanier impliqué, l’appareil a redécollé "vers une destination à l’intérieur du pays". Puis, début octobre, un autre venant de Buenos Aires s’est posé à M’Bandaka, dans la province zaïroise située à l’Equateur. Cette fois, le gouvernement a saisi la cargaison : 15 tonnes de vrais-faux billets, des "doubles séries" ".

" [Faute de pouvoir préfinancer l’impression des Nouveaux Zaïres (NZ),] les autorités zaïroises avaient donné carte blanche à des hommes d’affaires souvent libanais, en échange d’un double, voire d’un triple tirage. Grâce à cette concession régalienne, la nouvelle monnaie - échangée 3 NZ pour 1 dollar il y a douze mois - se troque aujourd’hui au taux de 2 500 NZ contre un billet vert. [...] Mobutu aurait approché la Chine pour l’impression de quelques tonnes supplémentaires de nouveaux zaïres" [5].

La Chine aurait refusé. Ce vrai-faux monnayage sert notamment à payer les 12 000 hommes de la principale force de répression, la sinistre Division spéciale présidentielle (DSP).

Quel est le statut du pilote français qui convoyait la cargaison d’octobre, arrêté mais princièrement traité ? Quel est le rôle exact du Libanais Khannafer [6] ? Quelles sont ses liaisons internationales ? Quelles sont les "contreparties" à ces énormes flux monétaires, à la dépréciation du zaïre et l’appauvrissement du pays ?

On ne prête qu’aux riches. Il n’empêche : la gestion de casinos, de loteries nationales et de PMU dans cette zone de l’Afrique centrale où la plus grande partie des flux financiers sont illégitimes, illégaux, et massivement criminels, relève de l’héroïsme - ou de l’accommodement. On se souvient que, dans un contexte français beaucoup moins exposé, Charles Pasqua avait eu quelque difficulté à résister, en 1988, aux assauts des exploitants de "bandits manchots". L’amitié des frères Feliciaggi avec Denis Sassou N’Guesso n’est pas une référence. Pourquoi moderniser les vieilles loteries nationales africaines qui servaient bien agréablement "de caisses noires aux présidences" [7], si ce n’est pour en doper l’"utilité" ? Les deux frères corses "ont développé des PMU sauvages avec l’assistance active des ministres locaux de l’Intérieur" [8]. L’on sait à quel point la coopération franco-africaine a été renforcée entre ces départements ministériels - en particulier avec un SCTIP remobilisé.

OR ET DIAMANTS

On a vu comment au Zaïre une anarchie savamment organisée permet de réduire à presque rien la production officielle de pierres et métaux précieux, pour alimenter des fortunes privées, des dépenses politiques, ou des milices. L’irruption des narco-dollars redouble l’intérêt de l’opération. Ceux-ci servent à payer directement les "creuseurs". Même les comptoirs d’achat, liés au système Mobutu, semblent accepter ce type de moyens de paiement.

L’énormité des trafics, des sommes en jeu et des valeurs transportées implique la mise en place, à tous les niveaux, d’un dispositif mafieux. Les forces spéciales du régime permettent de sélectionner les intervenants agréés : ceux-là, moyennant fortes prébendes (surtout au Guide et à ses généraux) peuvent circuler jusqu’aux lieux de production et être protégés dans leur déplacement. Les acheteurs non agréés sont violemment écartés, et dissuadées les ventes non contrôlées. Beaucoup des intervenants agréés sont reliés au narco-trafic international, en amont. En aval, ils sont reliés par diverses complicités au négoce et à la finance autorisés.

Le dispositif commence seulement à être étudié [9]. On notera seulement, de manière éparse, la participation à ces trafics de pierres et/ou métaux précieux d’un groupe de Libanais, de Manda Mobutu, de Doucouré, représentant du marabout sénégalais Kébé [10], du cousin Okemba de l’ex-Président congolais N’Guesso [11]. La justice ou la police peuvent aussi se servir en saisissant des lots "frauduleux" - l’actuel Premier ministre Kengo en sait quelque chose [12]. De même, le PDG de la société minière de diamants (Miba) a accusé le gouverneur du Kasaï oriental de se servir. Bref, il y a aussi une certaine anarchie dans le circuit parallèle - mais tout, d’une manière ou d’une autre, doit faire profit au Guide, qui s’est réservé le management de la violence.

L’exemple des frères da Costa est significatif (chapitre 6) : ministres congolais, ils se trouvent à la réception de diamants qu’ils font acheminer en Suisse ; avec le produit, ils paient des mercenaires et des armes, et nourrissent la guerre civile. Plusieurs membres de l’akazu (la "maisonnée") de Juvénal Habyarimana avaient, semble-t-il, des activités similaires.

Quelle est l’implication des réseaux français ? On est certain de plusieurs choses : la ferme volonté de François Mitterrand, Charles Pasqua et Jacques Chirac de "remettre en selle Mobutu" - dont le procès n’est plus à faire. L’invitation à Biarritz a été lancée comme un défi. Edouard Balladur ne s’y est pas opposé. Pendant que les échanges de personnes et de biens, ainsi que la relance de l’APD, sont ainsi officiellement réautorisés, la présence militaire est renforcée. Le terrain est alors déblayé pour que les intermédiaires civils ou militaires des réseaux français, agréés à la cour de Mobutu, puissent brancher les produits de l’économie mafieuse (violence aveugle + narco-dollars + vol de matières précieuses) sur les circuits hexagonaux - déclarés ou souterrains.

PÉTROLE ET MATIERES PREMIERES

Les partages "traditionnels" de la rente sur le pétrole et les matières premières sont déjà d’une "légalité" assez discutable - l’expression d’un rapport de forces à l’habillage juridique sommaire : la part du lion va aux tenants d’un pouvoir autoritaire et à leurs correspondants occidentaux (que l’on songe au pétrole camerounais ou gabonais, ou au cacao ivoirien). L’on peut caractériser le passage à un système mafieux lorsque ces "partenaires", recherchant des profits plus importants, ou plus personnalisés, ou plus secrets, violent eux-mêmes cette respectabilité précaire, en systématisant les facturations frauduleuses ou en soustrayant carrément certaines expéditions.

On l’a vu (chapitre 3), le Zaïre a été là aussi un précurseur, par l’ampleur des soustractions opérées : trains complets de cuivre ou de zinc, avions de cobalt,... Au Togo, au dire de l’opposition démocratique, un certain nombre de cargaisons de phosphates connaissent le même sort [13] - ce qui n’est pas étranger à la puissante attraction qu’exerce le général Eyadéma sur tant de lobbies et réseaux françafricains : une cargaison, c’est mieux qu’une valise.

Qui a initié Charles Pasqua aux mystères des échanges pétroliers ? Est-ce son bras droit, l’ancien conseiller d’Elf-International Daniel Léandri, qui multiplie les missions spéciales auprès des dirigeants des pays producteurs de pétrole du golfe de Guinée ? Est-ce les frères Feliciaggi, qui ont appris auprès du Président congolais les arcanes d’une certaine gestion françafricaine de la rente pétrolière ? Toujours est-il que "tous les présidents des pays pétroliers ne jurent plus que par "Pasqua l’Africain" [14]" et que les équipes du ministre d’Etat, autour de son "cabinet noir" du 14 rue Clément Marot - offrent de "commercialiser du pétrole". Avant le cohabitation de 1993, le prédécesseur de Philippe Jaffré à la tête d’Elf, Loïk Le Floch-Prigent, s’était associé à Daniel Léandri pour "réduire l’influence des réseaux Chirac en Afrique toujours traditionnellement sous le contrôle de Jacques Foccart" [15]. François Mitterrand disait de Le Floch-Prigent qu’il était son véritable ministre de la Coopération : cette alliance Le Floch-Léandri n’est que l’une des manifestations d’une convergence d’approche, dans la gestion des liaisons franco-africaines entre l’ancien ministre de l’Intérieur (en 1954) et son successeur (1993-95).

De même que Jean-Christophe Mitterrand frayait avec le négociant Sucres et Denrées (Sucden), Pierre Pasqua, "devenu l’un des "messieurs Afrique" de Charles, est le conseiller du groupe Mimran, la plus grosse entreprise agro-industrielle du privé" en Afrique francophone. Cela multiplie les possibilités de contacts avec les systèmes nationaux de commercialisation des matières premières agricoles.

Autre exemple de captation des matières premières : en quittant le Rwanda, le Hutu power a emporté 20 000 tonnes de café, qui "ont été transférées au Zaïre, et stockées dans des magasins appartenant à la famille Mobutu. Une manne, estimée à cinquante millions de dollars" [16]. En vue d’acheter des armes ? Pour de tels achats en Egypte, l’ex-gouvernement rwandais avait gagé la récolte de thé auprès du Crédit Lyonnais... [17]

ARMES ET MILICES

On ne prétendra pas traiter ici des trafics d’armes en Afrique. Mais, on a pu l’apercevoir, les différentes activités mafieuses y sont liées : le produit des trafics permet souvent d’acheter des armes, et les armes contribuent à conquérir ou préserver les lieux de trafic. D’où l’intérêt de quelques notations.

Mobutu et ses affidés sont encore au premier rang (si l’on considère comme " hors champ " l’Afrique du Sud et l’Egypte). Il a déjà, en l’absence de tout contrôle, organisé d’importantes surfacturations dans l’équipement de son armée - où la France tient une place prépondérante. Il ne manque pas non plus de tirer parti des conflits dans les pays environnants : Angola, Soudan, Rwanda,... Il prélevait systématiquement une part des approvisionnements américains à l’UNITA angolaise - et ce bénéfice est l’une des causes de la prolongation du conflit ; il en était de même pour le SPLA soudanais - avant que la France n’organise un renversement d’alliances. Il n’a pas "désarmé" pour rien les ex-FAR (Forces armées rwandaises) : les armes pourront, selon la tournure des événements, être refourguées ici ou là...

Manda Mobutu mêle les trafics d’armes, de diamants et de drogue. Les ministres congolais da Costa associent les deux premiers dans leurs visées sur Cabinda. Il semble que plusieurs membres éminents de l’akazu du général Habyarimana imitaient Manda Mobutu. Ce qui expliquerait qu’ils aient servi d’intermédiaires dans une livraison secrète d’armes françaises vers le Golfe [18].

L’affaire de la vente (avortée) de 50 missiles Mistral à l’Afrique du Sud, via une fausse commande au Congo, est également significative. Elle aurait impliqué : le réseau de J.C. Mitterrand ; un "VRP en matière d’armement sur le continent africain" [...] ; une société privée de sécurité regroupant d’anciens responsables de la DGSE (Arc International Consultants) ; un ancien officier de la DGSE, puis "consultant hors contrat" de Matra, Pierre Lethier, proche de l’officier DGSE qui traitait Bob Denard [19].

On conçoit que la DGSE sache fournir discrètement des armes. Le problème est qu’elle en vienne à s’immiscer, comme Yanni Soizeau à Abidjan (et Paris ?), dans la criminalisation croissante et multiforme des dictatures africaines - auprès desquelles elle joue par ailleurs un rôle de " conseil " souvent déterminant.

Ainsi de Paul Fontbonne avec Idriss Déby, dont les exactions sont en train de rattraper celles de son prédécesseur Hissène Habré. Ainsi de Jean-Claude Mantion, drivant le général André Kolingba en Centrafrique (ces deux officiers DGSE flirtant avec le régime génocidaire de Khartoum). C’est au temps du proconsulat de Jean-Claude Mantion à Bangui que la Légion fut envoyée contre les braconniers d’une réserve de chasse du Président Kolingba, avec l’ordre de ne pas faire de prisonniers. L’ordre a été exécuté. L’affaire a, exceptionnellement, été jugée. Le commandant du 2° REP Paul Serves, qui aurait donné (ou transmis ?) cet ordre criminel, a été condamné à 4 ans de prison. Il a confié : "On m’a fait comprendre qu’il valait mieux que l’affaire reste à mon niveau". On ne saura donc pas quelle transaction avait conduit l’armée française dans cette partie de garde-chasse, ni quelles pressions ou habitudes ont pu faire que de tels ordres paraissent aller de soi [20].

Les militaires français se trouvent impliqués de deux manières dans le processus de criminalisation : par la formation de Gardes présidentielles dont tout indique, à commencer par la composition clanique, qu’elles pratiqueront une répression sanglante au service des intérêts mafieux de la famille du dictateur (voire se convertiront partiellement en "escadrons de la mort") ; par leur reconversion précoce en "conseillers de sécurité" au service de tels intérêts.

On a évoqué les 200 Ninjas formés par la France au service de la famille Obiang, les forces de l’"ordre comorien" dirigées par le colonel Pitiot, ou l’unité togolaise Pigeons, qui fait des heures supplémentaires dans le terrorisme d’Etat - tandis que des officiers français continuent, pratiquement, de gérer l’intendance militaire du pays. Le DAMI (Détachement d’assistance militaire à l’instruction) a été très lourdement engagé au Rwanda, encadrant et formant les forces qui allaient commettre le génocide, côtoyant des exactions massives - et revenant sans doute clandestinement en 1994, après son départ officiel fin 1993.

Dans ce contexte, on ne peut que s’inquiéter de la profusion de "services militaires" proposés au régime de Khartoum, bien au-delà du renseignement - déjà scandaleux. Hachim Abou Saïd, le directeur des services de la sécurité extérieure soudanaise, a été convié à Sète, pour "visiter les installations d’un détachement du 11ème Choc, et assister, semble-t-il, à de l’embarquement de matériels !..." [21]. De nombreux autres officiers ou responsables de "sécurité" ont été invités - dont un certain nombre de tortionnaires avérés -, et des "formations" variées ont été proposées.

Certains problèmes suscités par la présence militaire française au Cambodge permettent d’apprendre qu’elle passe en partie par des "caisses noires, comme en Afrique", et qu’elle est largement sous-traitée à des officines, telle la Cofras, qui emploient des militaires "versés dans le civil" [22].

DROGUES ET NARCO-DOLLARS

L’on sera très bref sur cette filière, qui nécessite des enquêtes spécialisées et de longue haleine - telles celles qu’entreprend l’Observatoire géopolitique des drogues. On notera simplement, avec cet Observatoire : l’entrée rapide et massive de l’Afrique dans le trafic mondial, à commencer par le géant nigérian ; l’investissement de l’économie minière "souterraine" zaïroise par les narco-dollars ; l’effet de contagion dans les pays francophones autour du Nigéria et du Zaïre ; le rôle suspect des casinos en Afrique centrale ; les étranges chaînes d’"amitié" qui relient certains pivots africains du narco-trafic avec les plus actifs des réseaux de la Françafrique.

[1Estimation de l’APD bilatérale au profit de l’Afrique subsaharienne (1995)

[2Anne-Sophie Boisgallais et François-Xavier Verschave, L’aide publique au développement, Syros, 1994, p. 127

[3Ibidem, p. 127-128

[4D’après Le Nouvel Afrique Asie de novembre 1993

[5Stephen Smith, Comment le maréchal s’enrichit, in Libération du 05/11/94

[6Cité par Jean Mbuyu Luyongola, bâtonnier de Lubumbashi, directeur du Centre des droits de l’Homme et du droit humanitaire de Lubumbashi (Déclaration sur l’action du gouvernement Kengo wa Dondo, Groupe Juridique international des droits de l’Homme, 04/10/94)

[7Antoine Glaser et Stephen Smith, L’Afrique sans Africains, Stock, 1994, p. 92

[8Ibidem

[9Olivier Vallée vient de réaliser une étude manuscrite très précise sur le sujet

[10D’après E. Dungia, Mobutu et l’argent du Zaïre, L’Harmattan, 1993, p. 43

[11Ibidem, p. 57

[12Ibidem, p. 76

[13Ayayi Togoata Apedo-Amah, Roussin ou Ali Baba et les 40 voleurs, in La Tribune des démocrates (Togo) du 22/11/94

[14Antoine Glaser, Quand passe la caravane de "Pasqua l’Africain", in Libération du 02/02/93

[15Ibidem

[16Jean-Philippe Caudron, in La Vie du 28/07/94

[17Qui a armé le Rwanda ?, Les Dossiers du GRIP (Bruxelles) avril 1994

[18Selon Vincent Hugeux, Rwanda : la mort crie victoire, in L’Express du 03/06/94

[19Stephen Smith et Antoine Glaser, Les réseaux africains de Jean-Christophe Mitterrand, in Libération du 06/07/90

[20D’après Libération des 11 et 12 mai 1994

[21France-Soudan : Les liaisons dangereuses !, in Nord-Sud Export du 18/02/94

[22Articles d’Alain Lebas et Romain Franklin, Libération des 31/08 et 19/10/94

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